mercredi 9 décembre 2009

Le chauffeur de bus

Est-ce que certaines évènements sont que des hasards, ou est-ce que ce sont des analogies ou encore autre chose ?Dsc000144

J’ai longtemps travaillé dans la restauration dont de nombreuses années avec mes amis Turcs. Les gens qui connaissent Lausanne vont se rappeler : Dans le centre, au Grand-Pont, nous avons exploité un stand de kebab dans un salon de jeux.

Il y a une grande vitrine  qui donne vers la route principale et nous avons pu observer le trafic et les piétons sur les trottoirs.

Un soir j’ai travaillé avec mon collaborateur Veysel. Comme c’était un moment creux dans les affaires, j’ai observé les voitures et le trolleybus passer devant notre stand. Et puis, soudain, je n’ai pas cru à mes yeux : Le chauffeur du bus qui vient de passer était mon collaborateur Veysel. Je me suis tourné – mais non, Veysel était toujours avec moi en train de couper le kebab. Une hallucination, sans doute.

Quelques années ont passées depuis. Qu’est-ce qui est devenu Veysel ? Qu’est-ce que vous pensez ? Évidemment, il est devenu chauffeur de bus…

 

Der Buschauffeur  (Übersetzt von Martin Meier)

Gelegentlich frage ich mich: Sind gewisse Ereignisse blosser Zufall oder stecken irgendwelche Analogien oder sonst etwas dahinter?

Lange habe ich im Gastronomiebereich gearbeitet, davon einige Jahre mit meinen türkischen Freunden. Wer unter Ihnen, verehrte Leser, sich ein wenig in Lausanne auskennt, wird sich erinnern: Mitten im Stadtzentrum, am Grand-Pont, haben wir einen Kebab-Stand in einem Spielsalon unterhalten.

Wir hatten da ein grosses Schaufenster gegen die Hauptstrasse hin; so konnten wir mühelos den Verkehr und die Fussgänger auf dem Trottoir beobachten.

Eines Abends arbeitete ich mit meinem Kollegen Veysel zusammen. Als wir gerade nichts zu tun hatten, beobachtete ich die Autos und den Trolleybus, die gerade an unserem Stand vorbeifuhren. Und dann, auf einmal, traute ich meinen Augen nicht: Der Chauffeur des Busses, der da gerade vorbeifuhr, war mein Mitarbeiter Veysel! Ich dreht mich um und ... Aber nein, Veysel war immer noch da und schnitt mit einem Messer an seinem Kebab herum. Zweifellos musste es sich um eine Halluzination handeln.

Seither sind einige Jahre vergangen. Was ist aus Veysel geworden? Sie werden es nicht glauben, aber er ist tatsächlich Buschauffeur geworden ...

lundi 30 novembre 2009

Les pierres

C’était pendant mon long séjour en Asie, quelques années en arrière. Même plus que vingt ans… J’étais un de ces voyageurs « sac à dos » ; j’avais, comme tous les autres, que le strict minimum avec moi.

Je me retrouvais sur l’île Kho Samui (C’était l’époque ou il n’y avait pas encore d’aéroport et le voyage de Bangkok en train et bateau était plutôt pénible), dans un de ces petits villages de bungalows (électricité de 19h à 22h) que j’étais censé de partager avec Jan, un Hollandais.

Quand j’avais vu les affaires de Jan j’étais assez étonné : Évidemment il ne portait pas beaucoup d’effets personnels, par contre il avait un grand sac avec des cailloux avec lui. Bizarre…

Je lui demandais donc qu’est-ce que signifiaient ces pierres. Et il racontait :

« Pour chaque personne que je rencontre pendant mon voyage, je choisi une pierre et je la dédie à la personne. Prenons par exemple cette petite pierre grise foncée, ronde. Elle est dédiée à Donna Rosa, la tenancière d’un petit restaurant à Boracay. 

Et quand tu regardes bien, intensément cette pierre, tu sens des pieds et jambes jusqu’au corps en rouge. Une couleur très rouge et très brillante. Tes jambes sont plongées dans le rouge et peut-être peux-tu sentir un parfum très fort de Romarin. « 

Effectivement je sentais quelque chose…

Et il sortait cette pierre brune, jaune : « C’est la pierre d’Édita. Une merveilleuse fille que j’ai beaucoup aimée.

Et en observant ce caillou tu t’imagines que le bassin et dans une lumière orange, plongé dan la couleur orange. Ton bassin et plongé dans l’orange et tu peux peut-être sentir un parfum de mandarine. »

Mais oui, c’est fou…pierres

Puis il saisissait une pierre longue, fine :

« C’est la pierre de mon copain Wang de Hong-Kong. Il m’a montré la ville de Bangkok, les petits coins.

Observe la pierre et ton ventre, toute la zone du ventre, est dans une lumière tout à fait jaune, le ventre est plongé dans le jaune brillante, et tu peux sentir une odeur de citronnelle. »

Est-ce que je rêve ?

« Voici la pierre personnelle de John. L’Américain fou, qui est monté sur le toit du wagon de notre train en marche pour le sud.

Et tu t’imagines que toute la région du cœur est plongée dans une lumière verte. La région du cœur est tout à fait verte. Brillamment verte. Et tu peux ressentir le parfum de la mélisse. »

Quel calme, quelle sérénité…

Et il ressort une pierre tout à fait bizarre, ronde comme un œuf, plusieurs couleurs, presque comme une pierre précieuse.

« C’est la pierre du Belge, Gaston. Lui se faisait voler tous les chèques et nous tous nous l’avons aidé un peu financièrement.

Et tu vois, la gorge est dans une lumière bleue brillante, tout à fait bleu. La gorge est plongée dans le bleu. Et c’est possible que tu capte le parfum de lavande. »

Et je ressens la lavande.

« Et voici un autre. C’est le caillou du jeun vendeur de billets d’avion sur le marché gris. Il m’a beaucoup aidé et j’ai pu voir des pays magnifiques à des prix très raisonnables.

Et le front est dans une lumière brillante violette. Essaie de t’imaginer la couleur violette. Violette et brillante. Le front est violet est brillant. Et tu peux sentir le parfum de bois de santal, exotique et doux en même temps, comme les mystères des Indes... »

Amour, lucidité – j’adore.

Et Jan ressortait un dernier caillou, blanc, brillant comme un quartz.

»C’est la pierre du moine qui m’a raconté l’histoire de la fleur et la montagne. Je me sentais tellement apaisé... Il m’a beaucoup aidé.

Sens : Le haut de la tête est entouré d’une couleur très vive blanche, une lumière très brillante. Et si tu veux, tu peux t’imaginer un parfum d’encens. La lumière blanche et l’encens… »

Et j’ai envie d’embrasser le monde tout entier.

Et puis Jan arrêtait. On restait calme, immobile dans notre bungalow. Je pensais à toutes ces pierres différentes, je vivais les effets de ces lumières brillantes et je sentais les parfums différents – et j’étais bien.

 

Die feinen Steine (Übersetzt von Martin Meier)

Das Folgende ereignete sich während meines längeren Aufenthalts in Asien vor einigen Jahren. ... Ich war einer jener Rucksacktouristen ; ich hatte, wie alle andern von dieser Sorte, nur das Allernötigste bei mir.

Ich befand mich also auf der Insel Kho Samui – damals gab es dort noch keinen Flughafen, und die Anreise von Bangkok mit dem Zug und dem Schiff war sehr mühsam – in einem jener kleinen Bungalowdörfer (Strom nur von 19 bis 22 Uhr !). Meinen Bungalow teilte ich mit Jan, einem Holländer.

Als ich die Sachen sah, die Jan mit sich herumschleppte, staunte ich nicht schlecht: An persönlichen Effekten hatte er offensichtlich nicht viel bei sich, dafür aber besass er einen grossen Sack voller Kieselsteine. Seltsam ...

Also fragte ich ihn, was diese Steinsammlung zu bedeuten habe. Er erzählte mir: «Für jede Person, der ich auf meiner Reise begegne, wähle ich einen Stein aus und widme ihn dieser Person. Nehmen wir zum Beispiel diesen kleinen grauen, schimmernden, runden Stein. Er ist Donna Rosa gewidmet, die ein kleines Restaurant in Boracay führt.

Und wenn du genau hinschaust, wenn du diesen Stein ganz intensiv betrachtest, spürst du, wie deine Füsse und Beine bis zum Rumpf hinauf rot werden, und zwar ganz leuchtend rot. Deine Beine sind in diese rote Farbe getaucht, und vielleicht kannst du einen starken Rosmaringeruch wahrnehmen. »

In der Tat spürte ich etwas ...

Dann kramte er diesen bräunlich-gelben Stein hervor: « Das ist Editas Stein. Ein wunderbares Mädchen, in das ich fest verliebt war.

Und wenn du diesen Kieselstein betrachtest, stellst du dir vor, wie dein Becken in ein oranges Licht getaucht ist, ganz eine orange Färbung erhalten hat. Dein Becken ist in Orange getaucht, und vielleicht kannst du den Geruch von Mandarinen wahrnehmen. »

Na klar doch! Verrückt, aber ...

Darauf ergriff er einen langen, feinen Stein:

« Das ist der Stein von meinem Kumpel Wang aus Hong-Kong. Er hat mir die Stadt Bangkok gezeigt, die kleinen verborgenen Winkel, weisst du.

Schau dir den Stein und dann deinen Bauch an ; die ganze Bauchgegend glänzt jetzt in einem völlig gelben Licht, dein Bauch ist in ein leuchtendes Gelb getaucht, und du kannst einen Zitronenduft spüren. »

Träume ich ?

« Hier hast du den persönlichen Stein von John. Weisst du, dieser verrückte Amerikaner, der bei unserer Fahrt in den Süden auf das Wagendach unseres Zuges geklettert ist.

Stell dir jetzt vor, die ganze Herzgegend sei in ein grünes Licht getaucht. Leuchtend grün. Und du kannst den Geruch der Melisse spüren. »

Welche Ruhe, welche Heiterkeit ...

Dann holte er einen völlig merkwürdigen Steinaus den unergründlichen Tiefen seines Sackes hervor. Dieser war rund wie ein Ei, hatte mehrere Farben und wirkte fast wie ein Edelstein.

« Das ist der Stein von Gaston, dem Belgier. Ihm wurden sämtliche Reiseschecks gestohlen, da haben wir ihm ein bisschen mit Geld ausgeholfen.

Und nun schau, dein Hals strahlt in einem leuchtenden Blau, er wird ganz blau. Der Hals ist eingetaucht in dieses Blau. Da ist es leicht möglich, dass du den Geruch von Lavendel wahrnimmst. »

Und in der Tat: Ich nahm den Geruch von Lavendel wahr.

« Hier ist noch einer. Das ist der Stein eines jungen Flugbilletverkäufers auf dem Schwarzmarkt. Er hat mir sehr geholfen, denn so konnte ich wunderschöne Länder sehen, und das zu einem vernünftigen Preis.

Und die Stirn leuchtet nun in einem glänzenden Violett. Versuch, dir die violette Farbe vorzustellen. Violett und glänzend. Die Stirn ist violett und glänzend. Und du kannst den Duft von Sandelholz riechen, der zugleich exotisch und zart ist, wie die Mysterien der Inder ... »

Liebe, Klarheit – ich bewundere sie!

Jan kramte nun einen letzten Stein hervor, weiss, glänzend wie ein Quarz. « Das ist der Stein des Mönchs, der mir die Geschichte von der Blume und dem Berg erzählt hat. Ich fühlte mich damals so friedlich ... Er hat mir sehr geholfen.

Schau: Die Spitze deines Kopfes ist von einem sehr lebhaften Weiss umgeben, einem sehr hellen Licht. Wenn du willst, kannst du dir den Geruch von Weihrauch vorstellen. Das helle Licht und der Weihrauch ... »

Und ich hatte Lust, die ganze Welt zu umarmen.

Jan war ans Ende gekommen. Wir blieben ruhig und bewegungslos in unserem Bungalow. Ich dachte an all die verschiedenen Steine, ich erlebte noch einmal die verschiedenen Lichteffekte und ich genoss den Duft der Gerüche – und ich fühlte mich wohl.

lundi 21 septembre 2009

Le lézard

Une de mes clientes est chanteuse. Elle m’a donné la maquette de quelques unes de ses nouvelles chansons. Je les ai copiées sur mon ipod pour que je puisse les écouter pendant ma séance de sport chez Kieser-Sport. Elle m’a demandé un feedback et je lui ai juste raconté ce qui s’est passé pendant que j’écoutais ses chansons :

J’étais donc changé, prêt à démarrer les exercices. Je lançais le premier morceau de musique quimageand au même moment un petit lézard entrait dans la salle de sport. Personne ne savait d’où il venait. Et tout en écoutant les chansons, en faisant les exercices j’observais le lézard : De temps à autre courageux, il avançait avec des pas surs, traversait la salle de sport, puis un peu plus timide, se cachait sous une machine, soufflant et récupérant un peu. Et puis le sprint vers la garde-robe des femmes…Et parfois on avait l’impression, qu’il était à gauche et à droite. Mêm e on dirait qu’il changeait la couleur par moment ou qu’il n’était plus le même lézard. Et plusieurs personnes l’avaient suivi avec moi: Le moniteur, des clients, moi en écoutant les morceaux de la chanteuse…Et ça durait un certain temps, un vrai moment de magie. Et nous étions bien, heureux. Et puis le petit lézard décidait de sortir…avec les dernières notes de la dernière chanson.

Et la magie était remplacée par la vie de tous les jours...

Die Eidechse (Übersetzt von Martin Meier)

Eine meiner Klientinnen ist Sängerin. Sie hat mir die Rohfassung eines ihrer neuen Lieder gegeben. Ich habe sie auf meinen I-Pod geladen, um sie mir während meiner Trainingseinheit bei Kieser-Sport anzuhören. Sie hat mich danach um ein Feedback gebeten und ich habe ihr erzählt, was sich ereignete, während ich mir ihre Lieder anhörte:

Da hatte ich mich also umgezogen und war bereit für meine Übungen. Ich stellte das erste Musikstück an, da tauchte im gleichen Augenblick eine kleine Eidechse in der Turnhalle auf. Niemand hatte eine Ahnung, woher sie kam. Und während ich mir nun die Lieder anhörte und meine Übungen machte, beobachtete ich die Eidechse. Sie wurde mit der Zeit immer mutiger und bewegte sich mit sicheren Schritten. Sie durchquerte die Turnhalle, um sich dann, doch wieder ein wenig schüchterner geworden, unter einer Maschine zu verstecken. Dort konnte sie ein bisschen verschnaufen und sich erholen. Plötzlich rannte sie zur Frauengarderobe, und manchmal hatte man den Eindruck, sie sei gleichzeitig überall und nirgends. Ja, man könnte sagen, sie veränderte sogar ihre Hautfarbe für einen Moment und war nicht mehr dieselbe Eidechse wie vorher. Und mehrere Personen sahen ihr mit mir zusammen fasziniert zu: Der Aufseher, einige Kunden, ja und eben ich, während ich mir immer noch die Stücke der Sängerin anhörte. ... Das Ganze dauerte eine Zeit lang, einen wirklich zauberhaften Augenblick lang. Wir fühlten uns wohl und glücklich. Doch dann beschloss die Eidechse, zu verschwinden ... genau mit den letzten Tönen des letzten Liedes.

Und die zauberhafte Stimmung wich dem grauen Alltag ...

lundi 31 août 2009

L’île

C’est terrible. La mémoire. On vieillit et on oublie les choses. Et certaines choses on ne peut même plus vérifier, parce que le seul témoin les a oubliées. Il y a une histoire qui me tient au cœur et qui laisse une question sans réponse :

Il y a plus de trente ans j’étais avec mon meilleur ami an Grèce. C’était l’époque de l’inter rail, ce fameux abonnement des trains Européens. Et nous étions à Athènes, dans la chambre d’un minable hôtel. Et mon serifos_psili_ammos_72 ami et moi nous avions la carte de la Grèce devant nous, et je fermais les yeux et je glissais un crayon sur la carte : Serifos, very small and rocky. C’est alors cette île là que nous allions visiter.

Après un long trajet sur un petit bateau nous étions arrivés. Une semaine nous allions passer sur Serifos – le bateau de retour était dans une semaine. Il faisait très beau et pendant tout notre séjour notre hôtel était un arbre dans la campagne. Tout le temps nous laissions toutes nos affaires sous cette arbre et nous avions de la chance : Il ne pleuvait jamais et même s’il y avait des chiens semi-sauvages méchants, il n’y avait pas de voleurs.

A cette époque de ma vie j’avais la tendance de faire la grasse matinée. Je dormais facilement jusqu’à once heures ou même midi. Mon copain était le contraire : C’était un lève tôt.

Donc quand j’étais en train se somnoler le matin, lui il s’approchait à pas plus au moins discrets, s’éloignait de nouveau en faisant bruire les feuilles mortes et puis j’entendais plus rien jusqu’il se remettait à revenir pour vérifier si je dormais toujours et ainsi de suite…

Quand j’étais enfin debout je lui racontait un petite Histoire : « Tu sais, ce matin j’étais très gêné. Il y avait un âne qui venait, qui repartait et il m’avait considerablement dérangé dans mon sommeil . » « C’est marrant, moi je n’ai pas vu d’âne » répondait mon ami.

Et je n’ai jamais su s’il avait comprit que je parlais de lui ou s’il croyait vraiment à un âne errant…

Et ça ne sert à rien de lui demander aujourd’hui : Lui-même dit qu’il ait une mémoire de passoire…

 

Die Insel (Übersetzt von Martin Meier)

Mit der Erinnerung ist es so eine Sache, man könnte manchmal aus der Haut fahren. Man wird älter und vergisst viele Dinge. Und manche Sachen lassen sich nicht einmal mehr verifizieren, weil der einzige Zeuge sie auch vergessen hat. Es gibt da eine Geschichte, die mir am Herzen liegt und die eine Frage ohne Antwort zurücklässt.

Vor mehr als dreissig Jahren unternahm ich mit meinem besten Freund eine Reise nach Griechenland. Es war damals die Zeit, als das "Interrail" aufkam, jenes tolle Abonnement, mit dem man auf fast allen Bahnstrecken Europas fahren konnte. Wir quartierten uns in Athen in einem billigen Hotel ein. Mein Freund und ich hatten eine Karte von Griechenland vor uns ausgebreitet. Ich schloss die Augen und fuhr mit einem Bleistift aufs Geratewohl über die Landkarte: "Serifos, sehr klein und felsig." Diese Insel war es, die wir besuchen wollten.

Nach einer langen Überfahrt auf einem kleinen Schiff kamen wir an. Eine ganze Woche verbrachten wir auf Serifos – das Schiff zurück aufs Festland fuhr erst in einer Woche. Das Wetter zeigte sich während unseres Aufenthalts von seiner besten Seite und unser "Hotel" war ein Baum irgendwo draussen auf dem Feld. Wenn wir einen Ausflug unternahmen, liessen wir all unsere Sachen unter diesem Baum und hatten Glück: Es regnete nie, und wenn es auch halbwilde und bitterböse Hunde auf der Insel hatte, so gab es doch wenigstens keine Diebe.

In diesem Abschnitt meines Lebens neigte ich dazu, den Morgen schlafend zu verbringen. Ich konnte ohne Weiteres bis um elf oder gar bis um zwölf Uhr mittags schlafen. Mein Kollege dagegen war das pure Gegenteil, ein echter Frühaufsteher.

Während ich also im Begriff war, den Morgen zu verschlafen, näherte er sich mir mehr oder weniger diskret, ging dann wieder ein paar Schritte weg, wobei er das abgefallene Laub zum Rascheln brachte. Dann hörte ich eine Zeit lang nichts mehr, bis er sich wieder näherte, um sich zu vergewissern, ob ich immer noch schlafe. Das Ganze wiederholte sich einige Male.

Als ich endlich doch aufgestanden war, erzählte ich ihm eine kleine Geschichte: "Du weisst, heute Morgen wurde ich dauernd gestört. Es gab da einen Esel, der kam und ging und mich wirklich im Schlaf gestört hat." – "Merkwürdig", antworte mein Freund. "Ich habe keinen Esel gesehen."

Und bis heute ist mir nie ganz klar geworden, ob er begriffen hatte, dass ich von ihm sprach, oder ob er wirklich an einen herumstreunenden Esel glaubte …

Es nützt nicht einmal etwas, ihn heute zu fragen: Er selbst sagt, er habe ein Gedächtnis wie ein Löchersieb …

samedi 11 juillet 2009

L’humour – ou les chaises

Et Maria et Hans vivaient leur vie, comme un couple tout à fait normal. Même presque trop normal : Il y avait un certain laisser aller et finalement il n’y restait que deux chaises dans leur appartement. Comme les derniers temps le couple avait commencé à s’isoler un peu, ils ne recevaient pratiquement plus de gens chez eux et deux chaises étaient bien assez pour le couple. Mains soudain le vent commençait à tourner : En très peu de temps, il fallait accueillir deux couples différents. Et évidemment, le problème se posait : Il fallait au moins quatre chaises fonctionnelles.

Hans avait un très bon copain italien, Raphaele, qui faisait des déménagements et au bout des années il avait créé une jolie collection de meubles. En autre aussi des chaises…

Et Maria et Hans sont allés voir chez Raphaele et Maria, pourtant assez difficile, avait trouvé 4 magnifiques chaises qui lui plaisaient. Hans était soulagé et demandait à Raphaele de les mettre à côté.

Le temps passait et les jours des invitations se rapprochaient. Hans téléphonait à son copain pour fixer une date pour la livraison des chaises. Et s’était convenu de livrer le même soir. Et Raphaele arrivait, Hans sortait pour l’aider à emmener les chaises. Mais l’Italien le prenait à côté et lui disait : »Écoute, les chaises que ta femme avait choisies j’ai dû donner à quelqu’un. Je les ai vendues. Mais je t’ai apporté d’autres chaises. Viens voir ! » Hans regardait les chaises et aussitôt

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il savait que s’étai la catastrophe. Maria accepterait jamais ce genre de chaises – tellement elles étaient moches. Vraiment les vieilles chaises d’une vielle caverne…

Et Hans qui est très tolèr ent et qui ne se souciait guère de la qualité des chaises, voyait la catastrophe venir.

C’est comme ça dans les vieux couples. Et effectivement : Maria faisait une tête pas possible, elle ne voulait pas accepter les chaises et Hans commençait à se mettre en colère auprès de Maria. Raphaele avait soudain une course très importante à faire et disait au revoir en vitesse.

Et les chaises moches étaient là et Hans trouvait, qu’elles rendaient bien service, même si elles n’étaient pas vraiment belles. Et Maria les détestait et ça criait et s’était une vraie guerre entre les deux. « Je veux me divorcer », criait Maria. « Pas de problèmes, c’est moi qui veut divorcer ! » répliquait Hans. Et il continuait : »Ne t’inquiète pas, tu peux tout prendre tout avec toi, les tapis, les tableaux etc., j’en veux rien. »

Puis s’était devenu silencieux. Et soudain Hans ajoutait : »Ce n’est pas vrai que je ne veux rien prendre en cas de divorce: J’emmènerais les quatre chaises avec moi ! » Et les deux se regardaient et éclataient de rire…

P.S. Les chaises de Raphaele se trouvent toujours dans l’appartement de Maria et de Hans…

 

Die Stühle oder Der Humor (Übersetzt von Martin Meier)

Maria und Hans verbrachten ihr Leben wie ein ganz normales Ehepaar. Fast zu normal, könnte man sagen: Es hatte sich da ein gewisser Schlendrian eingeschlichen, man liess den Dingen ihren Lauf und zuletzt blieben den beiden nur noch zwei Stühle in ihrer Wohnung. Da sich das Paar in letzter Zeit ein wenig abgesondert hatte, empfingen die zwei kaum noch Besuch, und die beiden Stühle genügten völlig für das Paar. Doch das änderte sich plötzlich, als sich innert kürzester Zeit zwei andere Ehepaare zu Besuch angesagt hatten. Jetzt brauchten sie im Minimum vier funktionstüchtige Stühle.

Hans hatte einen guten Kollegen, Raphaele, einen Italiener, der seinen Lebensunterhalt mit Umzugstransporten verdiente. Dabei hatte er sich im Verlauf der Jahre eine hübsche Sammlung von Möbelstücken angeeignet, unter anderem auch Stühle ...

Also machten sich Maria und Hans auf den Weg zu Raphaele, und Maria, obwohl sie ziemlich heikel war in solchen Dingen, fand vier wundervolle Stühle, die ihr gefielen. Hans war erleichtert und bat Raphaele, ihnen die Stühle zu reservieren.

Die Zeit verging, und der Besuchstag kam immer näher. Hans rief seinen Kollegen an, um abzumachen, wann er ihnen die Stühle liefern sollte. Man einigte sich auf denselben Abend. Raphaele kam, Hans ging nach draussen, um ihm zu helfen, die Stühle ins Haus zu tragen. Aber der Italiener nahm ihn beiseite und sagte: "Du hör mal, ich musste die Stühle, die deine Frau ausgelesen hat, jemandem geben. Kurz und gut: Ich habe sie verkauft. Aber ich habe dir dafür andere Stühle gebracht. Komm, schau sie dir an!" Hans schaute die Stühle an und wusste im gleichen Augenblick, dass sich da eine Katastrophe anbahnte. Maria würde diese Art von Stühlen nie akzeptieren – so verwahrlost wie sie waren. In der Tat passten diese alten Stühle eher zu einer Ruine als zu einem Wohnhaus ...

Und Hans, der ein sehr toleranter Mensch ist und sich kaum Sorgen machte über die Qualität der Stühle, sah die Katastrophe kommen.

So geht es eben bei alten Ehepaaren. Und in der Tat: Maria machte ein Gesicht wie sieben Tage Regenwetter; sie wollte die Stühle um keinen Preis haben. Hans wiederum geriet in Zorn über Maria. Raphaele seinerseits musste ganz plötzlich in dringenden Angelegenheiten weg und verabschiedete sich hastig.

Weil die wurmstichigen Stühle nun einmal da waren, fand Hans, dass sie ihren Zweck ganz gut erfüllten, auch wenn sie nicht gerade schön seien. Doch Maria verabscheute sie. Sie schrieen sich gegenseitig an, man hätte meinen können, ein richtiger Krieg sei zwischen ihnen ausgebrochen. "Ich lasse mich scheiden!", schrie Maria. "Kein Problem! Ich bin es, der sich scheiden lassen will!", gab Hans zurück und fuhr fort: "Beunruhige dich nicht, du kannst alles haben: die Teppiche, die Bilder, usw.; ich will nichts."

Dann wurde es auf einmal still. Da sagte Hans: "Stimmt nicht, dass ich nichts will, wenn wir uns scheiden lassen. Ich nehme die vier Stühle mit!" Die zwei schauten einander an und brachen in ein lautes Gelächter aus...

PS: Raphaeles Stühle sind übrigens immer noch in der Wohnung von Maria und Hans …

dimanche 31 mai 2009

Les ancrages

Les ancrages sont très utilisés en PNL. Stimulus interne ou externe qui est relié à un état interne ou un comportement (par l'intermédiaire d'un état interne).
A chaque fois que le stimulus se produit, il génère la même réaction.
Les ancrages sont des automatismes naturels, une odeur dans la rue va faire ressurgir des souvenirs de vacances, une musique vous rappellera un flirt de votre adolescence.

Aeschbacher

 

La nouvelle technologie est quand-même formidable: on peut regarder une émission de tv quand on veut. Il faut juste la télécharger en forme de podcast sur l’ipod.

Si je regarde la tv, à la maison, ensemble avec ma femme, c'est généraleimages ment en français. Grâce aux podcast je peux revoir les émissions an allemand un peu plus tard.

J'aime bien les émissions de Kurt Aeschbacher. Il est Bernois comme moi, je l'ai toujours suivi à travers des années dans ses émissions.

Quand j'ai fait l'école d'hypnose à Zürich et St. Gall, j'avais vu dans leur publicité que l'institut avait travaille avec une personne très connue - avec Kurt Aeschbacher. Il se faisait traiter pour la peur de l’altitude. Et sans que je le connaisse, Kurt Aeschbacher est toujours resté quelque chose comme un copain.

Dernièrement je partais en vacances et dans l’avion j’ai sorti mon ipod et j’ai commencé à regarder l’émission « Aescbacher ». Au bout de quelques minutes nous avons traversé un front d’orages ; même si je continuais à regarder l’émission de Kurt Aeschbacher, je commençais à me sentir très mal. L’avion montait, descendait abruptement et j’avais l’impression que mon estomac se trouvait dans la position de ma tête, je transpirais, j’avais des sueurs froides et l’avion continuait à faire des sauts s comme un âne piqué par une guêpe – et pendant tout ce temps je n’arrêtais pas à écouter et regarder l’émission d’Aeschbacher. Puis les orages étaient derrière nous et nous nous sommes déposés sans problèmes...

Par contre il y a quelque chose de bizarre qui m’arrive aujourd’hui : Dès que je commence à voir une émission de Kurt Aeschbacher, je commence à avoir l’impression que mon estomac se trouve dans la position de ma tête, je commence à transpirer et j’ais des sueurs froides…

 

Die Anker (Übersetzt von Martin Meier)

Anker werden in der NLP oft verwendet. Es handelt sich hierbei um interne oder externe Anregungen, die in Zusammenhang stehen mit einem inneren Zustand oder einem besonderen Benehmen (hervorgerufen durch einen inneren Zustand).

Jedesmal, wenn eine solche Anregung auftaucht, ruft sie die gleiche Reaktion hervor.

Anker sind demnach natürliche Automatismen; so kann ein Geruch auf der Strasse in einem die Erinnerung an die Ferien wach rufen, oder eine Melodie erinnert einen an eine Liebesbeziehung in der Jugend.

Aeschbacher

Die neuen Technologien sind trotz allen Einwänden, die gegen sie vorgebracht werden können, etwas Tolles; man kann sich eine Fernsehsendung anschauen, wann man will. Man muss sie nur als Podcast auf seinen I-Pod herunterladen.

Wenn ich zu Hause mit meiner Frau fernsehe, tue ich das normalerweise auf Französisch. Dank dem Podcast kann ich aber die gleiche Sendung etwas später auch auf Deutsch sehen.

Gerne schaue ich mir die Sendungen von Kurt Aeschbacher an. Er ist Berner, wie ich, und ich verfolge seine Sendungen seit Jahren.

Als ich die Schule für Hypnose in Zürich und St. Gallen besuchte, stellte ich auf Grund deren Werbebroschüren fest, dass dieses Institut mit einer sehr bekannten Persönlichkeit zusammenarbeitete – mit eben jenem Kurt Aeschbacher. Er liess sich damals gerade gegen Höhenangst behandeln. Und ohne dass ich ihn persönlich kenne, ist Kurt Aeschbacher für mich seither etwas wie ein guter Kamerad geblieben.

Letzthin verreiste ich in die Ferien und im Flugzeug zog ich meinen I-Pod hervor und begann, mir eine "Aeschbacher"-Sendung anzuschauen. Schon nach einigen Minuten flogen wir mitten durch eine Gewitterfront hindurch. Obwohl ich auch weiterhin meine "Aeschbacher"-Sendung schaute, wurde mir bald übel. Das Flugzeug stieg und sackte abrupt wieder in die Tiefe; ich hatte das Gefühl, mein Magen sei dort, wo eigentlich mein Kopf sein sollte, ich schwitzte, kalter Schweiss rann mir über den Rücken, und das Flugzeug produzierte weiterhin seine Luftsprünge wie ein von einer Wespe gestochener Esel – und während der ganzen Zeit schaute und hörte ich meine "Aeschbacher"-Sendung. Endlich lag das Gewitter hinter uns und wir konnten unsern Flug bis zur Landung ohne Probleme fortsetzen ...

Nun aber geschieht heute etwas Sonderbares: Jedesmal, wenn ich beginne, eine Sendung mit Kurt Aeschbacher zu sehen, habe ich das Gefühl, mein Magen sei dort, wo eigentlich mein Kopf sein sollte, ich fange an, zu schwitzen, und kalter Schweiss rinnt mir über den Rücken ...

mardi 19 mai 2009

Caius

Un collègue de moi raconte une histoire au sujet de la psychologie dans l'empire romain.

Caius est un jeun homme Romain. Sa famille est venue de Rome et ils se sont installés à Augusta Raurica. Caius travaille avec un groupe qui s'occupe des lampes à huile. De l’entretien des lampes publiques et aussi des lampes privées des citoyens riches. On s'occupe de la réparation et de la construction de nouvelles lampes.

Caius est très doué au niveau professionnel. Il est très sensible, très serviable mais... Il n'est pas content avec sa vie, avec lui-même, les autres humains. Il croit toujours qu'il doit prouver quelque chose, il n'écoute pas les autres, il veut avoir toujours raison, il est agressif. Il connaît ses défauts, mais ils n'arrivent pas à changer. Il décide d'aller voir le vieux mage sage.

Caius lui raconte ces problèmes. Il dit qu'il croit qu’il est possédé paimage r un démon. Le mage écoute très attentivement puis il dit :

« Nous les humains croyons toujours de connaître et savoir tout. Nous disons aujourd'hui que notre Terre est un disque -- mais est-ce ce que c'est vraiment vrai ? Caius, tu m'as me dit que tu ne sais pas écouter. En vrai tu es en train de m'écouter très attentivement. Tu sais très bien écouter -- fais-le avec les autres. Chaque individu peut apprendre quelles que choses des autres. Reviens dans 3 jours. »

Trois jours plus tard Caius revient chez le mage. Et le mage lui dit :

« Sois toi-même et aime toi comme tu es, fais confiance à ta personnalité. Tu es humain, donc tu n'es pas parfait. Tu as le droit de commettre des erreurs. »

Encore trois jours ont passé. Et le mage dit :

« Aujourd'hui c'est la dernière fois que tu es venu chez moi, Caius, accompagne-moi. »

Cahier accompagne le mage. Il descendent un escalier vers le bas. Une marche après l'autre. Et ils arrivent dans un petit local. Il y a une sorte de chaise, des bougies, et un letus (un lit Romain).

« Couche-toi sur le letus, » puis le mage murmure des petites phrases et Caius se sente tellement détendu, bien, ferme les yeux et le mage parle :

« Caius, je vais m'adresser maintenant à la partie qui est responsable de ton comportement. Je sais que ce comportement a fait un sens dans le temps. Mais pas aujourd'hui ce comportement n’est plus adapté. Et ce que tu peux explorer et chercher des comportements alternatifs ?

Silence.

Après un moment le mage rigole et dit :

« Bien. Est-ce que tu pourras appliquer ces nouveaux comportements dans le futur ? Bien, merci. Est-ce que tu comprends que pour Caius ces comportements seront bien ? Merci. Je vais te quitter maintenant. »

Caius ouvre les yeux et il remonte ensemble avec le mage l'escalier. Celui-ci dit :

« Au revoir, Caius, c'était la dernière fois. Tu es bien maintenant. »

Et effectivement la vie de Caius a basculé. Devenu très calme et serein il est chef de groupe, il a trouvé une belle femme et les gens parlent de lui avec beaucoup d'estime.

« Merci, cher collègue », dis-je « incroyables, déjà dans l'empire Romaine les gens utilisaient l'hypnose. »

Caius (Übersetzt von Martin Meier)

Einer meiner Kollegen erzählt eine Geschichte über Psychologie im Römischen Reich.

Gaius ist ein junger Römer. Seine Familie ist von Rom gekommen und hat sich in Augusta Raurica niedergelassen. Gaius arbeitet in einem Unternehmen, das sich mit Öllampen beschäftigt. Dort werden Lampen für den öffentlichen Gebrauch und Privatlampen für reiche Bürger hergestellt, es werden Lampen repariert und neue Lampenmodelle kreiert.

Gaius ist sehr begabt und arbeitet sehr professionell. Er ist sehr feinfühlig und dienstbeflissen, aber ... Er ist nicht zufrieden mit seinem Leben, mit sich selbst, mit den andern Menschen. Immer hat er das Gefühl, sich etwas beweisen zu müssen. Auf die andern hört er nicht, er will immer Recht haben, ja manchmal kann er ganz aggressiv werden. Er weiss um seine Fehler, aber es gelingt ihm nicht, sich zu ändern. So beschliesst er, den alten weisen Magier aufzusuchen.

Gaius erzählt ihm von seinen Problemen. Er sagt ihm, er habe das Gefühl, von einem Dämon besessen zu sein. Der Magier hört aufmerksam zu, dann sagt er:

« Wir Menschen glauben immer, alles zu kennen und zu wissen. Wir sagen heute, dass die Erde eine Scheibe sei[1] - aber stimmt das wirklich? Gaius, du hast mir gesagt, dass du nicht zuhören kannst. Aber jetzt gerade, jetzt hörst du mir sehr aufmerksam zu. Du verstehst es sehr gut, zuzuhören – mach das auch so bei den andern. Jeder Mensch kann von den andern etwas lernen. Komm in drei Tagen wieder. »

Drei Tage später kommt Gaius wieder zum Magier. Dieser sagt zu ihm:

« Sei du selbst und liebe dich so, wie du bist, hab Vertrauen in deine Persönlichkeit. Du bist ein Mensch, also bist du nicht vollkommen. Du hast ein Recht, Fehler zu machen. »

Wieder vergehen drei Tage. Der Magier sagt:

« Heute kommst du zum letzten Mal zu mir, Gaius. Komm mit! »

Gaius geht mit dem Magier. Sie steigen eine Treppe hinab, schön langsam eine Stufe nach der andern. Dann kommen sie in einen kleinen Raum. Dort gibt es eine Art Stuhl, Kerzen und einen lectus, ein römisches Bett.

« Leg dich auf den lectus », sagt der Magier, dann murmelt er kurze Sätze, und Gaius fühlt sich so entspannt und wohl, dass er die Augen schliesst. Da sagt der Magier:

« Gaius, ich wende mich nun an den Teil deines Inneren, der für dein Benehmen verantwortlich ist. Ich weiss, dass dieses Benehmen bisher seinen Sinn hatte. Aber heute ist dieses Benehmen nicht mehr angebracht. Kannst du nicht ein anderes Benehmen suchen und finden? »

Stille.

Nach einer kurzen Weile beginnt der Magier zu lachen und sagt:

« Gut. Kannst du dieses neue Benehmen in Zukunft auch anwenden? Gut, danke. Verstehst du, dass dieses Benehmen für Gaius gut ist? Danke. Ich verlasse dich nun. »

Gaius öffnet die Augen wieder und steigt zusammen mit dem Magier die Treppe hoch. Der Magier sagt:

« Auf Wiedersehn, Gaius, das wars denn! Dir geht es nun gut. »

Und in der Tat verändert sich nun Gaius’ Leben. Er wird ruhig und zufrieden und wird zum Chef des Unternehmens ernannt, er findet eine schöne Frau, und die Leute sprechen von ihm nur mit Hochachtung.

« Danke, lieber Kollege », sagte ich. « Unglaublich! Schon im Römischen Reich kannte man die Hypnose. »


[1] Anmerkung des Übersetzers : In der Antike war die Kugelgestalt der Erde weitgehend bekannt. Griechische Wissenschaftler vermochten sogar den ungefähren Erdumfang auszurechnen.

dimanche 3 mai 2009

La valise – der Koffer

La dernière fois que j’étais en vacances j’ai décidé de changer nos valises. Les anciennes ne se laissaient presque plus fermer et les roues étaient tellement abimées qu’on ne pouvait plus les utiliser : A tout moment il fallait donc porter les valises.

J’ai trouvé une très bonne occasion et j’ai acheté deux valise de voyage très modernes : Un en rouge,IMG_0259 l’autre en bleue. Des couleurs très vives. Puis elles possèdent un système de sécurité très performant : Un genre de serrure de coffre fort avec un code individuel qu’on peut introduire.

J’ai introduit le code à la valise rouge – sans problèmes. Ça marche. Puis je voulais faire la même chose avec la valise bleue. Ça coinçait un peu, j’ai annulé la combinaison des chiffres mais soudain la valise restait fermée – avec un code de n’importe quoi. C’étai fini. Plus de moyen de l’ouvrir.

Et j’étais très triste. Je me suis dit qu’avec un système de sécurité tellement sophistiqué ma valise était prête pour la poubelle. Quand même j’ai téléphoné au magasin ou je les avais achetés et on me disait que je pouvais passer et qu’on pouvait l’ouvrir.

J’arrive dans le magasin avec ma valise – et un employé faisait quelques petites manipulation en quelques secondes, et la valise était de nouveau ouverte. Incroyable. J’étais très heureux, je pourrai utilise r ma valise pour mes prochaines vacances.

Seulement un peu plus tard je me posais la question si cette serrure était vraiment aussi sur que ça….

Der Koffer (Übersetzt von Martin Meier)

Das letzte Mal, als ich in den Ferien war, hatte ich Idee, neue Koffer zu kaufen. Die alten brachte man kaum mehr zu, und ihre Räder waren dermassen abgeschliffen, dass man sie kaum noch benutzen konnte. Auf jeden Fall musste man die Koffer tragen.

Ich hatte Glück mit einem vorteilhaften Gelegenheitskauf und konnte zwei ganz moderne Koffer erstehen, einen roten und einen blauen (Anmerkung des Übersetzers: Honny soit, qui mal y pense!). Sehr lebhafte Farben also. Ausserdem besassen die beiden Koffer einen sehr patenten Sicherheitsmechanismus, eine Art starkes Kofferschloss mit einem individuellen Code, den man eingeben musste.

Nun denn, ich habe den Code beim roten Koffer eingegeben – kein Problem! Das klappte wie am Schnürchen. Dann wollte ich dasselbe beim blauen Koffer machen. Hier klemmte es nun allerdings ein wenig. Als ich dann den Code ändern wollte und dafür die vorgegenen Ziffern annullierte, blieb der Koffer auf einmal geschlossen mit einem mir unbekannten Code. Ich hatte keine Möglichkeit mehr, den Koffer zu öffnen, und stand da wie der Esel am Berg.

Ich hätte heulen können! Ich sagte mir, mit einem solch ausgeklügelten Schliessmachanismus sei mein Koffer reif für den Abfallkübel. Trotzdem rief ich im Geschäft an, wo ich die Koffer gekauft hatte, und man sagte mir, ich solle rasch vorbeikommen, man werde mir den Koffer schon öffnen.

Ich ging hin, ein Angestellter werkelte ein paar Sekunden am Koffer herum, zwei, drei Handgriffe, und schon war mein Koffer wieder offen. Unglaublich! Ich war glücklich, denn nun konnte ich meinen Koffer ja doch für die nächsten Ferien benutzen.

Allerdings stellte ich mir kurz darauf die Frage, ob ein solches Schloss wirklich so sicher sei …

lundi 30 mars 2009

L’incontinence - Bettnässen

J’ai écrit cette histoire pour un petit enfant qui souffrait de l’incontinence.

Les nuages

De temps en temps tu peux dormir et ne pas te rendre compte que tu dors ou tu peux rêver sans que tu saches que tu rêves. Tu peux planer, planer avec les nuages, regarder les nuages, regarder les rayons de soleil qui se fraient un chemin à travers les nuages, tu te rends compte qu’il est très calme, pas de bruit, peut-être un cri d’oiseau de loin et tu sens la fraîcheur des nuages dans-l-avion-vers-agadir-nuages ensemble avec la chaleur tellement agréable  du soleil et tu es fatigué. Et tu te couches sur un nuage, tu t’endors et tu rêves que le nuage te raconte une histoire :

“Notre vie ressemble à la vie des humains. Quand j’étais petit j’allais à l’école comme tous les nuages et j’étais éduqué par les parents, comme tous les autres petits. Ce qui compte beaucoup dans notre vie c’est de savoir ou et quand il faut laisser pleuvoir. Chaque nuage a un plan très exact ou il faut laisser pleuvoir. Quand j’étais petit j’avais de la peine à respecter ce plan ; je laissais pleuvoir un peu partout à n’importe quel moment. Je m’en foutais pas mal. Je trouvais le plan idiot et je me demandais pourquoi on ne pouvait pas faire pleuvoir n’ importe où.

Un jour mon papa me prenait avec soi-même et nous sommes flottés dans le ciel. Et au bout d’un certain temps mon papa me montrait un endroit sur la terre : C’était un joli jardin. Mais quelle tristesse ! Les belles fleurs, les arbres, les plantes vertes – tout était en train de se dessécher.

On aurait dit un jardin mort. Et j’étais choqué  quand mon papa ma dit que c’était ici, avant la tombée de la nuit, ou j’aurais du faire pleuvoir ! Mais nous continuons à voler et nous sommes arrivés vers un autre endroit. Mais qu’est-ce que j’ai vu ! Un autre jardin inondé d’eau. Toutes les belles plantes et fleurs était dans l’eau et elles étaient en train de mourir. Toute la terre était sous l’eau. Et j’étais encore d’avantage triste quand mon papa m’avait expliqué que c’était moi qui avait fait pleuvoir ici et pourtant ce n’était pas le moment ni le bon endroit.

A partir de ce moment j’ai compris et je me suis donné de la peine pour faire pleuvoir ou et quand il le fallait – même si ce n’était pas toujours facile”.

Et ainsi tu peux continuer à dormir et à rêver – sans peut-être de rendre compte de ce que tu es en train de faire.

Bettnässen (Übersetzt von Martin Meier)

Ich habe diese Geschichte für ein kleines Kind geschrieben, das unter Bettnässen litt.

Die Wolken

Manchmal geschieht es, dass du schläfst, ohne es zu merken, oder dass du träumst, ohne es zu wissen. Dann segelst du in Gedanken davon, du segelst mit den Wolken, du schaust dir die Wolken an, du betrachtest die Sonnenstrahlen, die sich einen Weg durch die Wolken bahnen, du merkst, dass es ganz still ist, du hörst kein Geräusch, höchstens vielleicht den Schrei eines Vogels von weit her, und du spürst die Frische der Wolken zusammen mit der angenehmen Wärme der Sonne – und du bist müde.

Du bettest dich auf eine Wolke, du schläfst ein und du träumst, dass die Wolke dir eine Geschichte erzählt:

"Unser Leben gleicht dem der Menschen. Als ich klein war, ging ich zur Schule wie alle Wolken, und meine Eltern haben mich erzogen so wie alle andern Kinder auch von ihren Eltern erzogen werden. Was in unserem Leben besonders wichtig ist: Wir müssen genau wissen, wo und wann wir es regnen lassen müssen. Jede Wolke hat einen ganz exakten Plan, wo sie es regnen lassen muss.

Als ich klein war, hatte ich Mühe, diesen Plan zu befolgen; ich liess es mal hier, mal dort regnen, und zwar dann, wenn es mir gerade passte. Mir war das hundewurst. Ich hielt den Plan für einen ausgemachten Blödsinn und ich fragte mich, warum man es nicht einfach irgendwo regnen lassen konnte. Eines Tages nahm mich mein Vater mit auf eine Reise und wir surften am ganzen Himmel herum. Nach einiger Zeit zeigte mir mein Vater einen Flecken Erde: Es war ein prächtiger Garten. Doch welch trauriger Anblick: Die schönen Blumen, die Bäume, die grünen Pflanzen – alles war im Begriff, zu verdorren.

Man hätte sagen können, es handle sich um einen toten Garten. Ich war entsetzt, als mein Vater mir sagte, dass genau hier der Platz sei, wo ich es noch vor Anbruch der Nacht hätte regnen lassen sollen! Aber wir setzten unsern Flug fort und wir kamen an einen andern Ort. Und was sah ich dort? Einen andern Garten, einen der überschwemmt war von Wasser. All die schönen Pflanzen und Blumen standen im Wasser und waren im Begriff, zu sterben. Das ganze Land war unter Wasser. Und ich wurde noch trauriger, als mein Vater mir erklärte, dass ich es gewesen sei, der es hier habe regnen lassen, obwohl es doch weder der richtige Zeitpunkt noch der rechte Ort dafür gewesen war.

Von da an begriff ich und gab mir Mühe, es regnen zu lassen, wo und wann es vorgesehen war, auch wenn das nicht immer einfach war."

Und nun schlaf ruhig weiter und träume weiter. Du brauchst gar nicht zu merken, was du gerade tust.

dimanche 22 mars 2009

Les dauphins – die Delphine

Un troupeau composé de plusieurs familles de dauphin de baladait tranquillement dans les eaux. Les petits jouaient ensemble, pas trop loin de leurs mères. Les males les plus forts nageaient à l’extérieur du troupeau pour assurer la sécurité. Tout était bien organisé, les plus faibles étaient protégés, chaque animal avait assez à manger.

Quand soudain un étranger arrivait image; c’était un requin. Il s’approchait et prétendait d’avoir perdu son chemin. Il recherchait sa famille de requin. Toute suite les mâles dominants des dauphins se jetaient sur le requin, le poussaient loin, ne voulaient rien savoir de lui. En l’insultant « Tire-toi, tête de requin » ils le forçaient à partir et il n’était plus vu.

Dans le troupeau  des dauphins ce comportement n’était pas apprécié par tout le monde. Un des dauphins trouvait, qu’il fallait montrer la tolérance et le savoir vivre noble des dauphins et qu'il fallait aider ce pauvre requin perdu. En plus il n’appréciait pas du tout qu’on ait insulté le requin. Le comportement lui semblait indigne d’un comportement de dauphin.

Et ainsi il sortait du troupeau des dauphins et partait pour rencontrer vers les requins. Sa conscience l’obligeait d’aller s'excuser au près de requins du comportement inqualifiable de son troupeau de dauphins. Il était donc parti et on ne l’avait plus jamais vu depuis……

Die Delphine (Übersetzt von Martin Meier)

Ein Schwarm[1] Delphine, bestehend aus mehrern Familien, zuckelte gemütlich durchs Wasser. Die Kleinen spielten zusammen, nicht allzu weit weg von ihren Müttern. Die stärksten männlichen Tiere schwammen draussen am Rande des Schwarms, um für die Sicherheit ihrer Angehörigen zu sorgen. Alles war gut organisiert, die Schwächsten waren geschützt, jedes Tier hatte genug zu fressen.

Da tauchte plötzlich ein Fremder auf; es war ein Hai. Er näherte sich und schien seinen Weg verloren zu haben. Er war auf der Suche nach seiner Haifischfamilie. Sofort stürzten sich die Delphinmännchen auf den Hai, stiessen ihn weg und wollten nichts mit ihm zu tun haben. Sie beschimpften ihn und schrieen: "Scher dich weg, du blöder Haifischkopf!" Und sie drängten ihn aus ihrem Bereich weg, und er ward nie wieder gesehen.

Jedoch nicht alle im Delphinschwarm fanden dieses Benehmen gut. Einer der Delphine meinte, man solle Toleranz üben und das edle "Leben-und Leben-Lassen", das doch den Delphinen eigen sei. Man hätte dem armen und verlorenen Hai helfen sollen. Er schätze es gar nicht, dass man den Hai beschimpft habe. Ein solches Benehmen sei seiner Meinung nach unwürdig und stehe im Widerspruch zum guten Benehmen, das sonst die Delphine auszeichne.

Und so verliess er den Schwarm der Delphine und machte sich auf den Weg, um den Hai zu treffen. Sein Gewissen gebot ihm, sich bei den Haien für das ungebührliche Benehmen seines Delphinschwarms zu entschuldigen. So machte er sich also auf den Weg, und seither hat man nichts mehr von ihm gehört oder gesehen.


[1] zoologisch korrekt müsste es heissen: eine Schule

samedi 28 février 2009

Les locomotives – die Lokomotiven

Les deux frères, Michel et Simon, sont à nouveau allés à la gare pour regarder les trains. Sentir le coup de vent violent, entendre le bruit assourdissant quand les trains passent devant eux, voir les wagons  avec la rapidité de l’éclair. Les deux garçons comptent les wagons. Est-ce qu’il y aurait un nouveau record ?

Il y a des trains de marchAe3-6III andises, bruyants, et on dirait que les locomotives souffrent dans leurs efforts, semblent  tousser, transpirer. Il y a des belles locomotives élégantes qui ne sont pas toujours très puissantes qui tirent des wagons avec des humains dedans. Les locomotives fortes ont quatre roues sur quatre  propulsant, ou d’autres, plus anciennes, trois sur six, ou quatre sur sept.

Les locomotives attirent irrésistiblement les deux garçons. Elles sont comme des humains, elles vivent. Les phares sont les yeux et, de temps en temps, elles rigolent. Ou elles sont fâchées, ou elles souffrent sous leurs efforts.

Et, pendant la nuit, quand les deux garçons, Michel et Simon, dorment, la fête commence.  Après minuit, quand les rails sont libres, quand il n’y a plus de train régulier, les vieilles locomotives arrivent. L’une plus pittoresque que l’autre. Sifflantes. Fumantes, avec ce genre de fou-rire hystérique. Elles sont toutes là, les très vielles locomotives, comme des chauve- souris, excitées, noires, haletantes, rouillées. Depuis longtemps, elles ne sont plus en service. Mais les revoilà, une vraie fête de locomotives noires, usées, mystérieuses. Menaçantes comme des morts vivants. Et, dans le brouillard, elles semblent dire : « Nous sommes toujours là. »  Et puis on entend ce rire démoniaque dans le noir et le brouillard. Incroyable. Et en même temps menaçant.

Le lendemain, tout est revenu dans l’ordre. Les trains réguliers passent comme si ne rien était.

Les deux garçons ont grandi depuis. Malheureusement, il y a quelques années, Michel est décédé dans un accident : il s’est fait tuer par un train.

Les deux garçons ont grandi depuis ; malheureusement, Il y a quelques années en arrière, Michel est décédé dans un accident : Il se faisait tuer par un train.

 

Die Lokomotiven (Übersetzt von Martin Meier)

Michael und Simon, die zwei Brüder, machten sich also noch einmal auf den Weg zum Bahnhof, um den Zügen zuzuschauen. Sie wollten den sausenden Fahrtwind spüren, den ohrenbetäubenden Lärm hören, wenn die Züge an ihnen vorbeibrausten, und die Wagen sehen, die blitzschnell vorüberzischten.

Und die beiden Buben zählten die Wagen. Würde es einen neuen Rekord geben? Da gab es Güterwagen, schwer beladene, und man konnte meinen, die Lokomotiven unter ihrer Last und ihrer Anstrengung husten zu hören und schwitzen zu sehen. Da gibt es aber auch schöne, elegante Lokomotiven, die zwar nicht besonders kräftig sind, dafür aber Wagen ziehen mit Menschen in ihrem Inneren. Die starken Lokomotiven haben vier Achsen, wobei alle vier Antriebsachsen sind. Bei anderen, älteren Modellen sind nur drei von sechs oder vier von sieben Achsen angetrieben.

Die Lokomotiven ziehen die beiden Buben unwiderstehlich an. Sie sind wie Menschen, sie leben. Die Scheinwerfer vorne sind die Augen, und ab und zu lachen sie, dann wieder ärgern sie sich oder stöhnen unter ihren Anstrengungen.

Und während die beiden Buben, Michael und Simon, in der Nacht schlafen, beginnt das Fest. Nach Mitternacht, wenn die Geleise frei sind, wenn keine fahrplanmässigen Züge mehr verkehren, erscheinen die alten Lokomotiven, eine malerischer als die andere. Sie pfeifen. Sie dampfen in ihrer verrückten und hysterischen Art, zu lachen. Sie sind alle da, die ganz alten Lokomotoven, wie die Fledermäuse, aufgeregt, schwarz, russig und rostig. Seit langer Zeit sind sie nicht mehr im Einsatz. Aber hier sind sie wieder und feiern ein richtiges Fest für schwarze, verbrauchte und geheimnisvolle Lokomotiven. Drohend wie lebende Tote. Und im Nebeldampf scheinen sie zu sagen: "Wir sind immer da." Und dann hört man dieses dämonische Gelächter in der Dunkelheit und im Nebel. Unglaublich und zugleich bedrohlich.

Am andern Morgen ist alles wieder wie zuvor. Die fahrplanmässigen Züge brausen vorbei, wie wenn nichts geschehen wäre. Die beiden Buben sind unterdessen grösser geworden; leider ist Michael vor einigen Jahren bei einem Unfall ums Leben gekommen: er hat sich von einem Zug umbringen lassen.

dimanche 8 février 2009

La carte n'est pas le territoire - Die Karte ist nicht die Landschaft

Une des présupposées en pnl est :

La carte n'est pas le territoire
Notre perception est subjective, elle est une représentation (carte ou modèle) de la réalité et non la réalité elle-même. Il existe (peut-être) une réalité. Il existe autant de représentations de cette réalité qu'il existe d'êtres humains.

Soirée « disco »

A l’époque j’avais aidé à organiser des camps de vacances dans les montagnes. Comme d’hadisco bitude on avait loué une grande maison pour accueillir des enfants défavorisés de Munich.

Un soir j’étais chargé d’organiser un disco dans la grande salle de la maison. Nous avions tout libéré pour proposer une grande piste de danse. Et la soirée arrivait…Le stéréo avec la musique était installé, les haut-parleurs prêts.

Dès le début je voulais chauffer un peu l’atmosphère et j’ai mis des morceaux très rapides de groupes de hard rock. Et les bases-guitares résonnait – et personne, aucun de ces jeunes se mettaient à danser. Est-ce que ces adolescents étaient trop timides, n’osaient pas danser. ?

Finalement Juergen, un des garçons venait vers moi, une cassette dans la main. Et il me disait : »Simon, les jeunes n’aiment pas ce genre de musique. Le rock n’est pas pour eux. Met cette cassette et tu verras ! »

J’ai donc arrêté ma musique et j’ai mis la cassette de Juergen. Une cassette avec le disco, la musique que je détestais. Mais oh miracle, la piste de danse se remplissait, tous les enfants se sont mis à danser.

Et ainsi j’avais compris une des présupposés de la PNL – « La carte n’est pas le territoire ». D’ailleurs à cette époque la PNL n’existait pas encore.

Die Karte ist nicht die Landschaft (Übersetzt von Martin Meier)

Eine der Grundregeln von NLP lautet: Die Karte ist nicht die Landschaft. Unsere Wahrnehmung ist subjektiv, sie ist eine Abbildung (eine Karte oder ein Modell) der Wirklichkeit und nicht die Wirklichkeit selbst. Vielleicht gibt es eine Wirklichkeit. Es gibt aber so viele Abbildungen dieser Wirklichkeit wie es Menschen gibt.

Disco-Abend

Früher habe ich mitgeholfen, Ferienlager in den Bergen zu organisieren. Wie gewöhnlich hatten wir ein grosses Haus gemietet, um sozial benachteiligte Kinder aus München aufzunehmen. Eines Abends hatte ich die Aufgabe, eine Disco im grossen Saal des Hauses zu organisieren. Wir hatten alles Entbehrliche weggeräumt, um eine grosse Tanzfläche einrichten zu können. Und dann begann die Abendunterhaltung ... Die Stereoanlage für die Musik war eingerichtet, die Lautsprecher bereit.

Zu Beginn wollte ich die Atmosphäre etwas anheizen und legte einige sehr schnelle Stücke von Hard-Rock-Gruppen auf. Waren diese jungen Leute etwa zu schüchtern, um zu tanzen? Schliesslich kam Jürgen, einer der Jungs, auf mich zu; er hatte eine Kassette in der Hand. Und er sagte zu mir: "Simon, die Jungen mögen diese Art Musik nicht. Der Rock ist nichts für sie. Schieb diese Kassette 'rein, und du wirst schon sehen."

Also stellte ich meine Musik ab und schob die Kassette von Jürgen 'rein. Es war eine Kassette mit Discomusik, die ich verabscheute. Aber – o Wunder! – die Tanzfläche begann sich zu bevölkern, alle Kinder begannen zu tanzen.

Und so hatte ich eine der Grundregeln von NLP begriffen: "Die Karte ist nicht die Landschaft." Übrigens: Damals existierte NLP noch gar nicht!

jeudi 29 janvier 2009

Les sous-modalités

PNL: Toutes informations qui nous parviennent du monde extérieur sont codés par notre cerveau à travers nos cinq sens. Toutes nos expériences, qu' elles soient conscientes ou inconscientes, mémorisés ou construites sont analysées en terme de représentations sensorielles.

La forêtIMG_0164 (2)

Et le petit Jean entre dans la forêt. Il fait nuit et les corbeaux annonce l’arrivée d’un être humain avec leurs cris. Jean est dans la forêt et il ne voit presque rien ; par contre il entend des petits et de grands bruits. Il marche sur les feuilles mortes et dans la  nuit un petit bruissement d’une souris fait l’effet d’un bruit d’un monstre serpent en train d’attaquer. Terrible ! Dans le noir Jean se sent tellement menacé par des créatures de la nuit. L y a un brouillard fantomatique et de chaque coin dans la forêt il faut s’attendre d’une attaque d’un animal déchaîné. Et l’origine des odeurs est très difficile à déterminer : Est-ce que ça ne sent pas l’énorme sanglier en train de charger ? Jean tremble et essaie de rester immobile. Décidément la forêt est un endroit IMG_0164très malsain et dangereux !

Et le soleil se lève. L es derniers brouillards s’en vont et les oiseaux commencent à chanter. Jean peut tout distinguer et admirer. Le feuillage vert des arbres, les rayons de soleil, les oiseaux, les papillons et d’autres insectes. Peut être même un chevreuil, une bande de jeunes renards ou un écureuil. Tout est tellement paisible et magnifique dans la forêt ! Décidément la forêt est un endroit magnifique et paisible !

 

Die Sou-Modalitäten (Übersetzt von Martin Meier)

NLP: Alle Informationen, die von der Aussenwelt an uns herangetragen werden, werden durch unser Hirn gespeichert und kodiert mittels unserer fünf Sinne. Alle unsere Erfahrungen, seien sie bewusst oder unbewusst, im Gedächtnis behalten oder konstruiert, werden durch sinnliche Ausdrucksweisen analysiert.

Der Wald

Und der kleine Hans begibt sich in den Wald. Es ist Nacht, und die Raben melden mit ihrem Krächzen, dass ein Mensch im Anmarsch ist. Hans ist nun im Wald und sieht kaum die Hand vor den Augen, so stockfinster ist es. Umso mehr hört er überall laute und leise Geräusche. Er geht über tote Blätter, und in der Nacht tönt das leiseste Rascheln einer Maus wie das Zischen einer Riesenschlange, die sich auf ihr Opfer stürzt. Furchtbar! In der Dunkelheit fühlt sich Hans von allen möglichen Nachtwesen bedroht. Ein gespenstischer Nebel umgibt ihn, und es scheint ihm als müsse er aus jedem Winkel den Angriff eines wilden Tieres erwarten. Auch die Herkunft der Gerüche kann er nicht genau bestimmen: Riecht es da nicht nach einem mächtigen Eber, der zum Angriff bereit ist?

Hans zittert und versucht, sich nicht zu bewegen. Ohne Zweifel ist der Wald ein unheimlicher und gefährlicher Aufenthaltsort! Doch dann geht die Sonne auf. Die letzten Nebelfetzen verflüchtigen sich und die Vögel fangen an, zu singen. Hans kann jetzt alles gut wahrnehmen und damit auch bewundern: das grüne Blätterwerk der Bäume, die Sonnenstrahlen, die Vögel, die Schmetterlinge und die übrigen Insekten. Vielleicht sogar ein Reh, eine Schar junger Füchse oder ein Eichhörnchen. Alles ist so friedlich und wunderschön im Wald! Ohne Zweifel ist der Wald ein wunderschöner und friedlicher Aufenthaltsort!

mardi 20 janvier 2009

Référence externe - référence interne

Selon un métaprogramme de la PNL....

Germaine, la Pintade

La ferme d'Hans dans l'Emmental est pleine de vie ! On ne s’ennuie jamais. Le vaches meuglent parce qu’elles ont l’impression de ne pas avoir assez à manger, les cochons grognent sans savoir pourquoi, les poules caquettent entrent eux pour exprimer leur mécontentement avec le coq, le chat miaule. Il y a tellement des animaux : Il y a aussi un chevalhuehnernahedsc00026 , des oies, des lapins, canards, souris, pigeons, poules etc. et - Germaine, une pintade fait aussi partie.

Germaine est une pintade très musicale et très sensible et elle adore écouter le chant merveilleux du merle ; surtout ces doux soirs de printemps, quand le soleil est juste en train de se coucher en colorant le ciel d’un rouge très romantique. Et Germaine est enthousiasmée et émerveillée par ces chants magnifiques. Et ces mélodies n’arrêtent pas à lui procurer tellement de plaisir et de sensations agréables que finalement elle décide de prendre des leçons de chant.

Elle trouve un professeur en personne de l'alouette de champ qui est d’accord de travailler avec elle. Et elle commence à apprendre, à réviser, à faire les gammes – jour et nuit - et elle souffre, au bout d’un moment elle a peur de perdre la voix et plusieurs fois elle joue avec l'idée d’abandonner, parce que c’est tellement dur - mais elle tient le coup. Et après plusieurs mois Germaine a, selon elle, atteint un certain niveau de chant et elle décide de donner un concert. Et elle invite tous les animaux.

Et ils viennent tous : Les vaches, les cochons, les chèvres, le chat, les souris, les canards, les oies - tout le monde. Et Germaine commence à chanter. Et elle chante – comme une pintade. Le début, le public applaudis poliment mais au bout de quelques moments les animaux commencent à s’impatienter parce que Germaine ne donne pas signes de vouloir s’arrêter. Et certains animaux commencent à parler, à chouchouter et les pigeons disent "C’est grotesque!" et partent. Et les autres animaux, plus au moins discrètement, partent aussi. Et Germaine continue à chanter. Elle n’arrête pas, même pas quand tous les animaux sont partis – tous sauf la meilleure copine de Germaine: la caille Rosemarie.

Et Rosemarie demande à Germaine, qui chante toujours : "Pourquoi tu chantes? Tu es ridicule! Tout le monde se moque de toi !" Puis, Germaine la pintade, entre deux gammes très difficiles, réplique: "Je chante parce que j'aime chanter et parce que ça me fait plaisir! Je chante pour moi!"

 

Äussere und innere Referenz (Übersetzt von Martin Meier)

Nach einem Metaprogramm der NLP …

Germaine, das Perlhuhn

Auf dem Bauernhof von Hans im Emmental ist immer etwas los. Langweilig wird es einem dort nie. Die Kühe muhen, weil sie meinen, nicht genug Futter zu bekommen, die Schweine grunzen, ohne zu wissen, weshalb, die Hühner gackern unter sich, um auszudrücken, dass sie mit dem Hahn nicht zufrieden sind, die Katze miaut. Es gibt dort so viele Tiere: Auch ein Pferd ist da, Gänse, Kaninchen, Enten, Mäuse, Tauben, Hühner, usw. und – Germaine, ein Perlhuhn, ist auch mit von der Partie.

Germaine ist ein sehr musikalisches Perlhuhn, ist sehr sensibel und liebt es, dem herrlichen Gesang der Amsel zuzuhören, besonders an jenen milden Frühlingsabenden, wenn die Sonne am Untergehen ist und dabei den Himmel in ein ganz romantisches Rot taucht. Dann ist Germaine völlig hingerissen und entzückt über diesen herrlichen Gesang. Aber diese Melodien verschaffen ihr nicht nur ein himmlisches Vergnügen und eine angenehme Entspannung, nein, eines Tages fasst sie den Entschluss, selbst Gesangsstunden zu nehmen.

Sie findet in der Feldlerche eine geeignete Lehrerin, die bereit ist, mit ihr zu arbeiten. Und sie beginnt, zu lernen, zu üben, die Tonarten zu studieren – Tag und Nacht – und sie leidet, einen Moment lang hat sie Angst, ihre Stimme zu verlieren, ein paar Mal spielt sie mit dem Gedanken, den Bettel hinzuschmeissen, weil das Ganze zu hart ist, aber sie hält durch. Und nach mehreren Monaten hat Germaine, wie sie denkt, ein gewisses Gesangsniveau erreicht und beschliesst, ein Konzert zu geben. Sie lädt alle Tiere dazu ein.

Und sie kommen alle: Die Kühe, die Schweine, die Ziegen, die Katze, die Mäuse, die Enten, die Gänse – einfach alles, was da kreucht und fleucht! Und Germaine fängt an, zu singen. Und sie singt – wie ein Perlhuhn. Zu Beginn applaudiert das Publikum höflich, aber dann werden die Tiere ungeduldig, weil Germaine keine Anstalten trifft, aufzuhören. Schon beginnen einige Tiere zu schwatzen und zu murmeln, und die Tauben sagen: "Das ist ja lächerlich!" und verschwinden. Da verschwinden auch die übrigen Tiere, mehr oder weniger diskret. Doch Germaine singt weiter. Sie hört nicht auf, selbst dann nicht, als kein Tier mehr zuhört – keines ausser ihrer besten Freundin, der Wachtel Rosemarie.

Und Rosemarie fragt Germaine, die immer noch singt: "Warum singst du? Du bist lächerlich! Alle spotten über dich!" Darauf antwortet Germaine, das Perlhuhn, beim Wechsel zwischen zwei sehr schwierigen Tonarten: "Ich singe, weil es mir Spass macht, weil ich gerne singe. Ich singe für mich!"

dimanche 4 janvier 2009

L‘écologie

 

En PNL on se demande, si une communication est écologique. Une bonne communication est bonne, si le résultat est bon. Et une communication écologique est une bonne communication.

 

Serge

Il y a bien longtemps, le petit Simon s’est réveillé et quand il est allé aux toilettes il a passé devant le salon et il a vu un homme inconnu assis sur un des fauteuils.

Le père de Simon, entre autres, travaillait en tant que tuteur, et Serge fait égalemmarmotte et castor ent partie de ses clients. Et c'est justement cette nuit, une fois de plus, que Serge a eu une bagarre et a été fortement blessé ; il a eu des douleurs, soif pas un sous et il a appelé le père de Simon. Celui-ci est allé le chercher et l'a amené à la maison, où Serge a pu dormir dans la chambre d’invités.

Et ainsi il a fait connaissance avec le petit Simon: La main intégrée, des blessures impressionnantes sur le visage, des traces de désinfectant orange .... Et comme Serge avait vu le petit Simon, il s’est levé et on a pu noter, qu'il boitait. En dépit de son aspect aventureux, Serge était très gentil et il a même demandé au petit Simon s’il voulait voir un livre avec lui. Et le petit Simon, un fan des animaux, a apporté un de ses nombreux livres sur les animaux. Et dans le salon chaud, les deux ont commencé à le regarder. Et de façon aléatoire, les deux sont tombés sur le chapitre avec les castors.

Et il a beaucoup d'images avec des castors, des grands, des petits et Serge a voulu jouer son rôle en tant qu’adulte et il a commencé à expliquer: - vois-tu, Simon, ce sont des marmottes. La vie dans les familles des marmottes est presque comme chez nous.

Et le petit Simon avait un drôle de sensation dans le ventre : - Marmottes ? Ce ne sont cependant pas des marmottes, ce sont des castors !

Et le petit Simon avait terriblement envie de corriger Serge. Mais quelque chose l'a retenu et il a comprit que ce n'est pas si important si Serge connaissait la différence entre une marmotte et d'un castor. Et i8l a même dit : -Ils sont vraiment très marrantes ces marmottes !

Die Ökologie (Übersetzt von Martin Meier)

In der NLP stellt man sich immer die Frage, ob eine Kommunikation ökologisch sei. Eine gute Kommunikation ist dann gut, wenn das Ergebnis gut ist. Und eine ökologische Kommunikation ist eine gute Kommunikation.

Serge

Es ist nun schon eine gute Weile her, da erwachte der kleine Simon eines Morgens, und als er zur Toilette ging und am dem Wohnzimmer vorbeischlenderte, sah er einen unbekannten Mann, der auf einem der Lehnstühle dort sass.

Simons Vater arbeitete damals unter anderem als Vormund, und Serge – eben dieser unbekannte Mann – war eines seiner Mündel. Und eben in dieser Nacht war es, einmal mehr, geschehen, dass Serge einen Unfall hatte und ziemlich schwer verletzt wurde. Er hatte starke Schmerzen und Durst, aber keinen Groschen in der Tasche. So rief er Simons Vater an. Der ging ihn abholen und nahm ihn nach Hause, wo Serge im Gästezimmer schlafen konnte.

So lernte er den kleinen Simon kennen: die Hand verbunden, auffällige Verletzungen im Gesicht und orange Spuren von Desinfektionsmittel ... Und als Serge den kleinen Simon sah, stand er auf und man konnte feststellen, dass er hinkte. Abgesehen von seinem abenteuerlichen Aussehen war Serge sehr nett und fragte den kleinen simon gleich, ob er ein Buch mit ihm anschauen wolle. Und der kleine Simon, der Tiere über alles liebte, schleppte eines der zahlreichen Tierbücher an. Im warmen Wohnzimmer begannen die beiden, es anzuschauen. Und, wie der Zufall es wollte, gerieten sie ans Kapitel über die Biber. Es hatte dort viele Bilder mit Bibern, grossen und kleinen, und Serge wollte seine Rolle als Erwachsener spielen und begann zu erklären: "Siehst du, Simon, das sind Murmeltiere. Das Leben in einer Murmeltierfamilie ist ähnlich wie bei uns."

Der kleine Simon hatte ein merkwürdiges Gefühl in der Magengrube: 'Murmeltiere? Das sind doch keine Murmeltiere, das sind doch Biber!'

Er hatte eine wahnsinnige Lust, Serge zu korrigieren. Aber etwas hielt ihn zurück und er begriff, dass es nicht so wichtig sei, ob Serge den Unterschied zwischen einem Murmeltier und einem Biber kenne. So sagte er nur: "Die sind wirklich zum Totlachen, diese Murmeltiere!"